( Classique régulier )
Au jardin de l'oubli
Tout au bord d'un matin, dans une indifférence,
Quand s'installe le froid pour une éternité,
Une rose se meurt dans le bruit du silence
Du jardin de l'oubli, dans sa pérennité.
Mais qui peut, de nos jours, pleurer sur cette rose
Aux pétales perdus sur le gris des tombeaux ?
Présent est le passé, mais aujourd'hui, nul n'ose
Au jardin des trépas rallumer les flambeaux.
Pourtant il suffirait d'une petite flamme,
Celle d'un vagabond au bout de son destin
Qui, par ici venu, déposerait son âme
Pour que renaisse, alors, la rose en ce jardin.
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